Faute de mieux

Une chronique régulière sur Radio anthropocène.

Une chronique d’auteur, résolument spéculative, qui s’appuie sur le réel pour aller voir ce qui se trouve de l’autre côté. S’y entassent peut-être de vieilles idées, des rêves inachevés en attente de traitement, des coquilles conceptuelles y parsèment des chemins qui, naturellement, mènent presque partout et nulle part en particulier.

Quelles histoires pour (sur)vivre dans l’anthropocène ?

Plus le réel bascule dans l’improbable, plus la place de la fiction, du spectacle, de l’art devient problématique. Justement — et si nous avions plus que jamais besoin de fictions radicales et d’artifices audacieux pour nous donner une chance de saisir ce qui nous arrive ? Une petite chance de percevoir les puissantes fictions dans lesquelles nous sommes déjà plongées et des dispositifs narratifs et sensoriels à l’intérieur desquels nous tentons tant bien que mal de tracer nos chemins ?

Ce fut une immense joie d’échanger ce mercredi avec Joris Mathieu et Nicolas Boudier, auteurs, artistes, metteurs en scènes, scénographes œuvrant depuis de nombreuses années au Théâtre Nouvelle Génération – CDN de Lyon, et dont la pièce La Germination arrive dans quelques jours sur la scène lyonnaise.

Grand merci à eux d’avoir accepté l’invitation de Cité Anthropocène / Radio Anthropocène. Et bien sûr à François De Gasperi, avec qui j’ai eu le grand plaisir de co-animer cette heure. Si la problématique des récits à l’heure de l’anthropocène vous préoccupe ou vous interpelle, offrez-vous ce podcast de nos échanges radiophoniques :

Je n’entends plus parler de l’immobilier

Je n’entends plus parler de l’immobilier. Qu’est-il devenu depuis ? Où est-il passé ? Il n’allait pas très fort il y a quelques temps, ai-je entendu dans une émission, ensuite il aurait, semble-t-il, « repris » sans plus de détails, puis finalement silence radio. Il y a de ces êtres qui parfois s’effacent de la grille des jours sans que l’on s’en aperçoive, qui se retirent des ondes, désactivent leur profil, puis le temps passe et remplit le vide qu’ils ont laissé. Enfin — tout ceci est d’une grande banalité, bien sûr, mais peut-être que la banalité non plus n’a pas spécialement l’intention de nous amuser éternellement ?