Tout simplement de la folie. La Voie du Poulpe 1 et 2 enfin réunies dans une même soirée.

Tout simplement de la folie. La Voie du Poulpe 1 et 2 enfin réunies dans une même soirée.
Plus le réel bascule dans l’improbable, plus la place de la fiction, du spectacle, de l’art devient problématique. Justement — et si nous avions plus que jamais besoin de fictions radicales et d’artifices audacieux pour nous donner une chance de saisir ce qui nous arrive ? Une petite chance de percevoir les puissantes fictions dans lesquelles nous sommes déjà plongées et des dispositifs narratifs et sensoriels à l’intérieur desquels nous tentons tant bien que mal de tracer nos chemins ?
Ce fut une immense joie d’échanger ce mercredi avec Joris Mathieu et Nicolas Boudier, auteurs, artistes, metteurs en scènes, scénographes œuvrant depuis de nombreuses années au Théâtre Nouvelle Génération – CDN de Lyon, et dont la pièce La Germination arrive dans quelques jours sur la scène lyonnaise.
Grand merci à eux d’avoir accepté l’invitation de Cité Anthropocène / Radio Anthropocène. Et bien sûr à François De Gasperi, avec qui j’ai eu le grand plaisir de co-animer cette heure. Si la problématique des récits à l’heure de l’anthropocène vous préoccupe ou vous interpelle, offrez-vous ce podcast de nos échanges radiophoniques :
Nous avons le grand plaisir de vous proposer un nouveau rendez-vous avec le « Poulpe » : il aura lieu le vendredi 18 mai à la galerie L’Abat-Jour (33 rue René Leynaud, 69001, Lyon).
A l’approche de la période estivale, traditionnellement prometteuse d’une frivolité quelque peu suspecte et inconfortable, nous tenteront à nouveau de remettre un peu de consistance narrative au service du projet de l’authentique croissance culturelle commune.
Compte tenu du nombre limité de places (30), je vous remercie de me confirmer votre éventuel intérêt par email à l’adresse figurant sur l’affiche
Version méconnue de la découverte accidentelle des ondes électromagnétiques par Heinrich Hertz.
Performance narrative et sonore, environ 55 minutes.
Texte/voix : Jindra Kratochvil
Son/guitare : Stéphane Libert
Écrite et composée en automne 2017, produite le jeudi 12 octobre 2017 à la Galerie L’Abat-Jour (Lyon) devant une trentaine de spectateurs. Programmée dans le cadre de l’exposition Tropisme, en Résonance avec La Biennale de Lyon.
« Certains organismes récents ne résistent plus à la lumière d’origine naturelle et nécessitent un environnement spectral entièrement contrôlé pour se développer pleinement. Comment interpréter ce besoin inéluctable de fréquences spécifiques ? Depuis la découverte des ondes électromagnétiques par Heinrich Hertz à la fin du XIXe siècle, la traditionnelle évolution des espèces se voit redoublée d’une évolution des espaces : désormais, l’émergence des dimensions immatérielles alternatives fausse irrémédiablement la donne. Si elles semblent incarner une promesse dont le caractère roboratif et universel n’est plus à prouver, elles ne manquent pas d’éveiller la crainte archaïque de la confusion spectrale.»